Iopamiron 200*
 
Indications
- Opacification des espaces sous-arachnoïdiens, intrarachidien et intracrânien : saccoradiculographies, myélographies, cisternographies computérisées.
- Discographies
 
Présentation et posologie
- Solution aqueuse pour injection sous-arachnoïdienne :
   * Flacons de 10 ml et de 15 ml.
- Ne pas dépasser chez l'adulte, 10 ml pour une cisternographie ou une myélographie cervicale par voie latérocervicale, 15 ml pour une myélographie dorsolombaire ou une saccoradiculographie. Éviter tout surdosage.
- Après l'examen, le patient doit rester allongé, la tête surélevée de 15° durant 8 heures, puis 24 heures normalement. La surveillance du patient sera effective et un traitement prophylactique par Diazépam IM sera mis en route en cas de suspicion d'hyperexcitabilité.
 
Contrindications et Précautions
- Une prémédication (Atarax*) semble souhaitable chez les sujets présentant le plus grand risque de réaction (allergiques, intolérants à l'iode).
- Association médicamenteuse :
Bêtabloquants : en cas de choc ou d'hypotension dus aux produits de contraste iodés, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. Le traitement par les bêtabloquants doit être arrêté chaque fois que cela est possible avant l'exploration radiologique. En cas de poursuite indispensable du traitement, le médecin doit disposer des moyens de réanimation adaptés.
Diurétiques : en cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors d'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. La réhydratation est conseillée avant l'administration du produit iodé.
Metformine : acidose lactique déclenchée par l'insuffisance rénale fonctionnelle induite par l'exploration radiologique chez un diabétique
- Dysthyroïdie fœtale transitoire si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée
- Suspendre l'allaitement pendant au moins 24 heures.
                                           
Effets indésirables
- Iopamiron 200 peut entraîner des réactions légères, graves ou fatales d'intolérance. Elles sont imprévisibles, mais plus fréquentes chez les patients qui présentent des antécédents allergiques, une spasmophilie, un état d'anxiété, ou qui ont présenté une sensibilité particulière lors d'un examen antérieur à l'aide de produit iodé. Elles ne peuvent pas être dépistées par la pratique des tests à l'iode.
- Des incidents bénins peuvent survenir : sensation de chaleur, rougeur des téguments ; très rarement, nausées et vomissements. Ils sont transitoires et sans conséquence. Des manifestations plus sérieuses, souvent précoces, parfois plus tardives, peuvent se traduire par la survenue de troubles isolés ou associés, cutanés, respiratoires, neurosensoriels ou digestifs. Elles peuvent revêtir l'aspect d'un état de choc avec collapsus cardiovasculaire. oins de 3 % des patients.
- Le produit de contraste, d'une part et, d'autre part, la ponction lombaire peuvent entraîner des effets indésirables qui se manifestent par des céphalées pouvant durer 24 heures, des vomissements, une raideur de la nuque, des douleurs rachidiennes, des paresthésies.
- Des désordres plus graves et exceptionnels ont été signalés à l'occasion de l'utilisation de certains produits de contraste dans les espaces sous-arachnoïdiens : troubles moteurs, convulsions, état hallucinatoire ou confusionnel, syndrome méningé.
 
                                          
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