Le Liposarcome Myxoïde est la variété la plus commune des liposarcomes, et représente environ 50% des liposarcomes de tous types.
Ce sont des tumeurs de malignité basse ou intermédiaire constituées de lipoblastes, d’un discret réseau capillaire plexiforme assez évocateur et d’une matrice myxoïde contant des mucopolysaccharides.
En IRM, le plus souvent, le liposarcome myxoïde apparaît globalement homogène,
- en hyposignal relatif en T1 (signal globalement similaire à celui des structures musculaires)
- en hypersignal net et franc en T2 par rapport à la graisse sous cutanée pouvant parfois prendre un aspect pseudo-kystique trompeur.
Les cloisons intra-tumorales sont mieux visualisées sur les séquences T2.
Les prises de contraste sont souvent hétérogènes au sein de la matrice cellulaire.
La présence d’un contingent graisseux, qui en règle générale représente moins de 25% de la matrice tumorale est souvent difficile à dépister par les examens complémentaires, y compris en IRM et ne se manifeste souvent que comme de discrètes veloutes en hypersignal T1 au sein de la matrice tumorale. La distinction avec un autre sarcome des parties molles est alors souvent difficile avec les seules méthodes d’imagerie.
Plus de 20% de ces tumeurs contiennent des composantes kystiques de nature mucoïde. Parfois, la composante mucoïde est tellement prédominante que la distinction avec une formation kystique bénigne devient problématique.
Les liposarcomes myxoïdes sont souvent limités à leur périphérie par une bande épaisse en hyposignal relatif en T1 et T2 qui correspond à une pseudo-capsule lors de l’étude histologique.